Sont regroupées ici les cartes postales qui ont été éditées lors des guerres 14-18 et 39-45. Il s'agit souvent de cartes photos, comme ces cartes photo ci-dessous d'un lazareth à Mons ou du château Faucheur durant WW1. Les belles demeures étaient réquisitionnées par l'occupant.
Le château Faucheur réquisitionné par l'armée allemande durant la première guerre mondiale, les chevaux paissent dans le parc et les officiers posent sur le perron.
La plupart de ces documents ont été retrouvés en Allemagne, comme ces cartes du Fort de Mons-en-Barœul durant son occupation pendant la première guerre mondiale.
La présence des deux armées se retrouve sur d'autres cartes
L'armée d'occupation descend la rue Jeanne d'Arc
Les troupes étaient logées dans les fermes
Un autre lazareth proche du fort de Mons-en-Barœul
Les allemands effectuant une moisson
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Des monsoises enrôlées de force pour les travaux des champs
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Les cartes correspondances militaires
Durant la deuxième guerre mondiale sont apparues, sous la surveillance de l'occupant, des cartes postales sans illustrations, pouvant être utilisées uniquement pour de la correspondance.
Ecrites au crayon mine graphite, ces cartes permettaient de donner quelques nouvelles à des prisonniers. Plusieurs ont été échangées avec la direction de la Brasserie de Mons-en-Barœul et sont regroupées à cet endroit. Voir ici.
Cette Antwort-Postkarte (ce qui signifie Carte réponse postale) qui circulait en franchise, a été expédiée, le 3 janvier 1941, par Joseph Dalle qui demeurait au 30 rue Rollin à Mons-en-Barœul. Elle n'est malheureusement jamais parvenue à son destinataire Jean Traisnel, matricule 11 259, qui était prisonnier au Stalag 134.
Cette carte postale qui est signée de tante Adèle nous apprend que la famille de Jean Traisnel était sans nouvelles de lui depuis longtemps, et que son adresse serait toujours à Saint Brieuc. Les échanges contrôlées ne permettaient que de formuler des banalités. Le texte écrit obligatoirement au crayon mine graphite, permettait à la censure allemande de pouvoir effacer une partie jugée dangereuse pour l'occupant.